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Électricité : comment éviter la panne ?
La puissance d’un compteur électrique représente la quantité d’électricité maximale qu’il est possible de solliciter à un instant « T ». Cela conditionne la capacité de l’installation électrique d’une habitation à faire fonctionner des appareils en simultané. Voir l’infographie ci-contre. En cas de dépassement de l’abonnement, l’installation disjoncte.
Comprendre
Quel est le rôle d’un délesteur électrique ?
Mettre en pause les appareils les plus énergivores d’un logement (chauffage électrique, chauffe-eau, machine à laver, borne de recharge pour véhicule électrique…) et les faire fonctionner à tour de rôle afin d’éviter que l’installation électrique ne disjoncte.
Comment fonctionne-t-il ?
Il reconnait l’augmentation du courant lors du déclenchement des appareils énergivores et coupe alors l’alimentation des autres circuits délestables. Ces derniers restent hors tension pendant toute la durée où l’appareil énergivore consomme de l’énergie.
Quand le proposer ?
Très utile pour éviter la disjonction d’une installation électrique, un délesteur est aussi fortement recommandé pour faire des économies. Grâce à lui, vos clients pourront conserver leur puissance initiale et s’éviteront des frais supplémentaires liés au basculement sur une puissance électrique supérieure. De même, ils n’auront pas besoin de scruter la consommation de chacun de leurs appareils.
Quelles autres options pour éviter une coupure de courant ?
Connaître la consommation de chacun des appareils, ainsi que ceux qui fonctionnent simultanément. Inconvénient : risque d’oubli quant à la programmation du chauffage, aucune maîtrise sur la consommation du chauffe-eau électrique à moins d’être équipé d’un contacteur jour/nuit.
Augmenter la puissance souscrite auprès du fournisseur d’énergie. L’abonnement sera alors plus cher et à perte. Pour cause, le pic de charge n’a lieu que rarement, en hiver, lorsque les besoins en chauffage sont au plus haut. En général, les particuliers optent pour une puissance de 6kVA ou 9kVA à leur domicile.
Le délestage des appareils (via la pose d’un délesteur) reste de fait l’option la plus simple à mettre en place pour éviter la coupure d’électricité. Mais attention, la somme des puissances des appareils fonctionnant en simultané doit être inférieure ou égale à la puissance souscrite. Le cas échéant, le délesteur coupera l’alimentation électrique en cas de dépassement des capacités du compteur.
Quelle puissance électrique choisir ?
Exemple dans le cadre d’un projet de rénovation avec deux technologies différentes : HTi70 et HRC70
Quelles sont les règles hydrauliques à respecter ?
Désembouer et traiter le circuit en 4 étapes
- Installer l’appareil sur l’installation existante. Il agira par impulsions d’eau et d’air dans les deux sens pour assurer un désembouage efficace.
- Procéder au désembouage « chimique » de l’installation avec un désembouant pour éliminer les boues liées à l’installation.
- Rincer correctement l’installation jusqu’à ce que l’eau soit claire et exempte de toute impureté.
- Protéger l’installation contre la corrosion avec un inhibiteur ou contre la corrosion et le gel avec un inhibiteur et un antigel.
À noter : le désembouage est éligible aux Certificats d’Économies d’Énergies (CEE) n° BAR-SE-108
Réaliser une installation hydraulique sans rien omettre
- Installer obligatoirement un ou des filtre(s) (fourni(s) avec la [les] PAC) en entrée du (ou des) unité(s) extérieure(s) afin de prévenir tout encrassement de leur échangeur.
- Positionner un pot à boues en amont de l’unité extérieure pour faire la décantation des boues sur les installations avec plancher chauffant. Obligatoire pour les installations importantes (volume conséquent, cascades…).
- Réaliser un piquage de points de prélèvement. Obligatoire pour le contrôle annuel de la qualité de l’eau du circuit de chauffage (aspect de l’eau, présence de boues et analyse chimique).
- Dimensionner correctement le vase d’expansion (capacité et pré-gonflage) afin de compenser les dilatations de l’eau et d’éviter les fuites à la soupape de sécurité et, par conséquent, les ajouts d’eau de remplissage.
- Bien positionner les purgeurs d’air aux points hauts de l’installation pour piéger l’air et les gaz dissous (environ 3% du volume de l’installation) ainsi que des gaz en formation dans l’eau (hydrogène, dioxyde de carbone…) à l’origine de phénomènes de corrosion.
Zoom
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Vase d’expansion : compense les variations de volume d’eau à la suite des variations de température.
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Circulateurs : véhiculent l’eau à un débit suffisant dans les canalisations de chauffage pour apporter aux émetteurs l’énergie nécessaire pour compenser les déperditions du bâtiment et vaincre les pertes de charge du réseau. Ils agissent aussi pour la circulation de l’eau vers la/les PAC et pour le transfert d’énergie au niveau de l’échangeur à plaques.
Attention : les distances maximums entre la PAC et le pilote sont données dans les notices d’installation des appareils. -
Robinets et vannes d’arrêt : permet d’isoler un générateur ou un circuit de chauffage lors d’une intervention.
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Clapets anti-retour : évite tout retour en arrière de l’eau dans le circuit.
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Vannes de réglage : pour équilibrer et lire les débits dans les différentes branches du circuit.
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Soupape de sécurité : placée sur le départ du générateur et au niveau du pilote, elle doit obligatoirement déboucher à l’extérieur.
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Purgeurs d’air : automatiques, ils éliminent l’air contenu dans le circuit de chauffage.
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Vanne disconnecteur de remplissage : obligatoire et doté d’un clapet anti-retour, il permet de remplir le circuit de chauffage et d’éviter un retour d’eau dans le réseau d’eau potable.
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Groupe de sécurité sanitaire : s’ouvre lorsque la pression du chauffe-eau dépasse 7bars pour éviter les surpressions.
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Vannes 3 voies : mélangeuses ou directionnelles, elles se composent de 3 orifices (voie directe, by-pass et voie commune) surmontés d’un moteur qui pilote l’ouverture et la fermeture des vannes.
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LTP : Limiteur de Température Plancher.
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Bouteille tampon : ajoute un certain volume d’eau à l’installation afin d’éviter les cyclages au niveau de la PAC.
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Filtration : prévient l’encrassement de l’échangeur de la PAC.
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Décantation des boues
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Point de prélèvement d’eau / point et bouteille d’injection
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Mitigeur thermostatique : obligatoire, il limite à 55°C la température d’ECS vers les pièces dédiées à la toilette. Il est obligatoire.
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Vannes exogel
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Raccord diélectrique (obligatoire si canalisation métallique)
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Vanne avec purgeur
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Clapet anti-pollution
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Évacuation des condensats
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Vanne de vidange
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Mitigeur Thermostatique
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Évacuation égout
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Anti bélier
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Réducteur de pression
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Dalle béton
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Réhausse réglable 12 cm
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Purgeur radiateur
Pour connaître les sections de tubes et les diamètres entre la PAC et le Pilote, évaluez les distances et les matrices présentes dans nos notices.
DS170D comprend :
- Purgeur
- Soupape
- Circulateur Pompe à chaleur
- Circulateur Chauffage
- V3V chauffage / Eau Chaude Sanitaire
- Appoint Electrique 6 kW
- Vase Expansion 8L
- Clapet antiretour à installer sur retour chauffage
Thorix comprend :
- Purgeur
- Circulateur
- V3V circuit plancher
- Sonde départ plancher
- LTP plancher
- By-pass
- V2V C1 direct